Découvrir et pratiquer la CNV en couple

Découvrir et pratiquer la CNV en couple

J’ai déjà parlé ici, et dans mes chroniques Midis en famille sur RCF, de mon amie Isabelle Capy, formatrice en Communication NonViolente, et de toute l’inspiration que je puise dans cette vision libératrice et créative des relations.

C’était tellement inspirant qu’Isabelle et moi avons décidé de concevoir et d’animer ensemble des week-ends de découverte et de pratique de la CNV réservés aux couples.

Ces week-ends reposent sur les 3 modules de base (introduction, découverte et pratique du dialogue), adaptés aux relations de couple.

Les week-ends de 2021 sont complets, mais nous en prévoyons 3 nouveaux en 2022 !

Plus d’information ici, au plaisir de vous accueillir !

L’inceste

L’inceste

Dans « Les midis en famille avec vous » sur RCF Isère, j’ai abordé ce sujet grave, terriblement d’actualité. Pour prolonger cette chronique, je vous renvoie à la bibliographie de l’excellent dossier de Politis (n° 1640 du 11/2/21) sur ce thème.

L’association Face à l’inceste publie régulièrement sur son combat contre ce tabou.

Vulnérable, moi ?

Vulnérable, moi ?

Eh oui, je suis vulnérable ! Ma tête le savait, en bonne tour de contrôle. Mais je ne l’avais pas pleinement vécu dans mon corps. Ou peut-être que si, mais il y a si longtemps, et ça a été tellement douloureux, inquiétant, que mon cerveau, qui veille sur son confort et sa sécurité, avait rangé cette information sous un beau tapis. Elle est ressortie récemment, à l’occasion d’un stage de communication non violente. Elle s’est tout simplement imposée, exposée, comme une évidence, comme mon évidence de ces deux jours. Elle était tellement là que je me mettais à pleurer dès que je devais parler de ce qui se passait pour moi. C’est très inconfortable, d’un point de vue social. Mais c’est vrai, et le vrai n’est pas toujours social. Sans doute que le moment était venu pour ce « vrai » d’avoir sa place, jusque dans mon « social ». Je n’avais alors qu’une chose à faire : accepter. D’être, à ce moment-là, cette personne qui pleure sans savoir pourquoi, sans avoir besoin de savoir pourquoi. La bonne surprise, c’est que ça n’a étonné ou choqué personne, comme si j’étais la dernière à m’en rendre compte. Une « collègue » de stage m’a même confié y voir une force. C’était bien la peine !

Et vous ? Où en êtes vous avec votre vulnérabilité ? Faites-vous bon ménage avec elle ? La laissez-vous affleurer ? Dans quelles circonstances vous apparaît-elle ? Qu’en faites-vous ?

Famille « recomposée » : pourquoi est-ce (parfois) si difficile ?

Famille « recomposée » : pourquoi est-ce (parfois) si difficile ?

Selon l’Insee, un enfant sur dix vit (en 2011) dans une famille recomposée, c’est-à-dire une famille où les enfants ne sont pas tous ceux du couple actuel. S’il est des familles où cette recomposition se passe bien, c’est-à-dire où le nouveau couple parvient à trouver un accord satisfaisant sur la façon d’élever ensemble les enfants de chacun et les enfants communs, beaucoup de ces nouveaux couples se trouvent complètement dépassés par les difficultés relationnelles qui surgissent, le plus souvent entre beau-parent et beaux-enfants. Selon Catherine Audibert (Œdipe et Narcisse en famille recomposés, Payot, 2009), « Dans les familles recomposées, la parentalité peut être perturbée par le mythe que seuls les vrais parents peuvent élever correctement leurs enfants, au motif qu’eux seuls savent les aimer, le beau-parent étant prié de se tenir à l’écart de leur éducation même s’ils vivent sous son toit au moins une partie du temps. […] Nous verrons plus loin que s’occuper de l’enfant de l’autre, vivre sous le même toit, se soucier de lui, amènent inévitablement le beau-parent à s’interroger, plus ou moins consciemment, sur sa place, son rôle, sur ce qu’ont été ses modèles parentaux, sur l’image de parent que lui donne son conjoint, et sur celle dont il avait rêvé pour lui-même. […] En effet, la parentalité du beau-parent est souvent empêchée par la résistance ambiante à admettre que, lorsque les parents sont séparés, la bonne marche du foyer recomposé dans lequel sont élevés les enfants réclame la responsabilité de deux adultes en présence. »

Ainsi, c’est donc la place de chacun, enfants, parents et beaux-parents, que vient (re)mettre en question la recomposition. Et cette place ne va pas de soi, elle se donne ou pas, elle se prend ou pas, par chacun des membres de la nouvelle famille, et naturellement de façon plus ou moins consciente, plus ou moins naturelle ou douloureuse. Et on comprend bien qu’en premier lieu, la place donnée au beau-parent par le parent est à la fois la plus complexe et la plus déterminante. On comprend bien que le beau-parent est d’autant plus légitime auprès des enfants que le parent lui donne cette place d’adulte responsable. Et que ces enfants et adolescents, rassurés par la présence de ce couple parental à la barre du nouveau navire, vont pouvoir s’appuyer sur ce couple pour dépasser leurs souffrances « d’enfants du divorce », continuer de se construire et devenir des adultes à leur tour capables de transmettre.

Le conseil conjugal et familial est un moyen d’exprimer les difficultés, de prendre conscience de ces problèmes de place qui se jouent et de donner une chance à la nouvelle famille de jouer son rôle protecteur, structurant pour les uns et les autres.

Vos enfants et les écrans sur RCF Grenoble

Vos enfants et les écrans sur RCF Grenoble

Mercredi 10 avril 2019 à 11h45 sur RCF Grenoble, au micro d’Anne-Laure Drouard-Chanel, animatrice de l’émission hebdo Santé zen, je vous invite à réfléchir à vos usages familiaux des écrans, à l’éducation aux écrans que vous souhaitez donner à vos enfants.

Vous avez encore des questions ? Je vous réponds au 07 68 07 29 68.

Si vous avez un peu de temps le lundi, entre 12h30 et 13h30,  pourquoi ne pas participer à un atelier de parents sur la question ?

A bientôt !

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