par Nathalie | Sep 19, 2022 | Couple, Evénements, Famille, Individu
J’ai le plaisir de proposer et animer, avec des collègues conseillères et conseillers conjugaux et familiaux et d’autres professionnels (sage-femme, sociologue, sophrologue, psychologue, partenaire éducatif…), une journée de réflexion pour les professionnels de la relation, le vendredi 18 novembre à Montmélian (73).
Programme : https://www.media.anccef.fr/Programme%20consentement.pdf
Inscription : https://www.helloasso.com/associations/anccef/adhesions/adhesion-2022
par Nathalie | Oct 19, 2021 | Famille
Ce n’est pas la nôtre mais elle peut le devenir, elle est toute celle de notre conjoint.e et la moitié de celle de nos enfants, nous entretenons avec elle des relations plus ou moins satisfaisantes… Je développe ces relations et leur impact sur le couple dans cette chronique des Midis en famille sur RCF Isère (13/10/21) : https://rcf.fr/psychologie/les-midis-en-famille-avec-vous
par Nathalie | Août 20, 2019 | Famille
Selon l’Insee, un enfant sur dix vit (en 2011) dans une famille recomposée, c’est-à-dire une famille où les enfants ne sont pas tous ceux du couple actuel. S’il est des familles où cette recomposition se passe bien, c’est-à-dire où le nouveau couple parvient à trouver un accord satisfaisant sur la façon d’élever ensemble les enfants de chacun et les enfants communs, beaucoup de ces nouveaux couples se trouvent complètement dépassés par les difficultés relationnelles qui surgissent, le plus souvent entre beau-parent et beaux-enfants. Selon Catherine Audibert (Œdipe et Narcisse en famille recomposés, Payot, 2009), « Dans les familles recomposées, la parentalité peut être perturbée par le mythe que seuls les vrais parents peuvent élever correctement leurs enfants, au motif qu’eux seuls savent les aimer, le beau-parent étant prié de se tenir à l’écart de leur éducation même s’ils vivent sous son toit au moins une partie du temps. […] Nous verrons plus loin que s’occuper de l’enfant de l’autre, vivre sous le même toit, se soucier de lui, amènent inévitablement le beau-parent à s’interroger, plus ou moins consciemment, sur sa place, son rôle, sur ce qu’ont été ses modèles parentaux, sur l’image de parent que lui donne son conjoint, et sur celle dont il avait rêvé pour lui-même. […] En effet, la parentalité du beau-parent est souvent empêchée par la résistance ambiante à admettre que, lorsque les parents sont séparés, la bonne marche du foyer recomposé dans lequel sont élevés les enfants réclame la responsabilité de deux adultes en présence. »
Ainsi, c’est donc la place de chacun, enfants, parents et beaux-parents, que vient (re)mettre en question la recomposition. Et cette place ne va pas de soi, elle se donne ou pas, elle se prend ou pas, par chacun des membres de la nouvelle famille, et naturellement de façon plus ou moins consciente, plus ou moins naturelle ou douloureuse. Et on comprend bien qu’en premier lieu, la place donnée au beau-parent par le parent est à la fois la plus complexe et la plus déterminante. On comprend bien que le beau-parent est d’autant plus légitime auprès des enfants que le parent lui donne cette place d’adulte responsable. Et que ces enfants et adolescents, rassurés par la présence de ce couple parental à la barre du nouveau navire, vont pouvoir s’appuyer sur ce couple pour dépasser leurs souffrances « d’enfants du divorce », continuer de se construire et devenir des adultes à leur tour capables de transmettre.
Le conseil conjugal et familial est un moyen d’exprimer les difficultés, de prendre conscience de ces problèmes de place qui se jouent et de donner une chance à la nouvelle famille de jouer son rôle protecteur, structurant pour les uns et les autres.
par Nathalie | Août 6, 2018 | Famille
Si les rythmes effrénés que nous avons parfois au cours de l’année « scolaire » ne favorisent pas la prise de recul, voire accentuent encore les difficultés relationnelles, qu’en est-il des vacances ?
Sont-elles propices à un rapprochement des amoureux, aux explications qui attendent « sous le tapis » depuis des semaines, au retour de l’envie de prendre soin de soi et de l’autre, de jouer et rire ensemble, de se découvrir différents à l’occasion d’une activité nouvelle ?
Ou au contraire nous font-elles peur parce que justement, sortis du quotidien, nous n’allons plus pouvoir éviter de nous parler, de nous écouter, de « regarder en face » ce qui nous pose problème ? Alors que nous avons tellement besoin de repos et surtout pas de « nous prendre la tête » !
Évidemment, vous connaissez la réponse : les deux !
Comment faire alors pour que ces trois ou quatre petites semaines chèrement gagnées ne virent pas au cauchemar ? Pour qu’elles soient l’occasion à la fois de se détendre, se ressourcer, se retrouver, mais aussi s’occuper de toutes les petites (ou grandes) tensions, incompréhensions, frustrations qu’on a laissées de côté par manque de disponibilité, d’énergie ?
Écouter ses besoins
Et si on commençait les vacances en réfléchissant, chacun pour soi, à ses besoins les plus importants pendant ces vacances, et en les exprimant clairement à tous ? Et si le programme des vacances tenait compte, pour une fois, de tous ces besoins individuels afin que chacun se sente entendu, compris et respecté ? Pas facile de contenter tout le monde ? Mais si on essayait ? Et si ce « remue-méninges » se transformait en un joyeux moment de partage, en un très beau souvenir de vacances ? C’est tout ce que je vous souhaite.
Et si vous décidez de mettre à profit ces vacances pour « travailler » votre relation, sachez que je suis disponible jusqu’au 17 août.
Bon été !
par Nathalie | Juin 23, 2018 | Famille
Témoignages
« Rassurée que tous les parents vivent au quotidien la même chose que moi… »
« Les autres parents ont les mêmes difficultés et se posent les mêmes questions ! »
« Je repars avec plus de confiance pour tenir mes limites… »
Voilà ce que retirent de leur soirée quelques-uns des 15 parents venus échanger avec d’autres sur le thème du cadre et des limites à donner à leurs enfants, lors d’un « café des parents » que j’ai récemment animé à l’école primaire de Pont-de-Beauvoisin, à la demande de l’association de parents délégués.
Les nombreuses questions et expériences livrées au groupe, la facilité avec laquelle la parole a circulé, les regrets exprimés lorsqu’il a fallu s’arrêter montrent à quel point le groupe peut être aidant pour des parents confrontés chaque jour non pas à de grands drames mais à une succession de petits affrontements, tentatives régulières, normales (oui !) mais ô combien usantes de leurs bambins de tester le fameux cadre pour s’assurer qu’il tient. Ce cadre est en effet vital pour eux, il est le garant de leur sécurité d’aujourd’hui et de leur capacité de demain à vivre en société, rien de moins.
Les bienfaits du groupe
Le fait de débattre avec d’autres parents, quelques enseignants eux aussi parents (et donc parfois aussi démunis, tout enseignants qu’ils soient) et une conseillère conjugale et familiale (chargée de faire vivre le débat plus que d’apporter des « recettes ») permet donc à chacun.e, avant tout, de réaliser que ce qu’il ou elle vit au quotidien comme une difficulté est vécu par presque tous les parents présents et que c’est le lot de tout éducateur ; de se sentir moins seul.e avec les questionnements, désarrois et lassitudes que suscite le comportement de leur(s) enfant(s), de les mettre à distance, et même d’en rire, alors que sur le moment son sens de l’humour avait curieusement disparu !
Ces « cafés des parents » peuvent être organisés partout, il suffit d’une salle, de quelques parents demandeurs et, par exemple, d’une conseillère conjugale : faites-moi part de vos projets, à Moirans, Voiron ou ailleurs !
par Nathalie | Sep 28, 2017 | Famille
Lorsque les enfants grandissent, il n’est pas rare que des problèmes de communication surviennent. Les colères et incompréhensions se multiplient à l’adolescence et les difficultés relationnelles entre parents et enfants deviennent difficiles à gérer. Comment préserver l’entente familiale, comment aider cet enfant que l’on ne comprend plus et qui nous rejette ?
Mon enfant se renferme et ne veut plus rien partager avec moi
Il arrive que les adolescents opèrent un changement radical dans leur attitude, demandent plus d’indépendance, s’isolent, refusent de parler de leur quotidien et de partager les activités en famille. Ces moments peuvent être difficiles à vivre pour les parents, il est important de les dédramatiser. Accorder plus d’indépendance à son adolescent tout en veillant à sa sécurité, l’inclure dans les prises de décisions qui le concernent est normal, il est en train de devenir un adulte qui prendra ses propres décisions. Il vous faut évoluer avec votre enfant dans votre rôle de parent et vous ne savez pas comment faire, personne ne vous l’a appris ! Une conseillère conjugale et familiale peut vous accompagner dans ce cheminement.
Mon enfant est violent ou grossier
Ce comportement, s’il n’est pas habituel chez votre enfant, peut être le signe d’un vécu difficile pour lui et mérite votre attention. Certes, votre autorité est remise en question et il peut s’agir d’une manifestation adolescente qui nécessite à la fois un rappel des limites et une prise en compte de ses nouveaux besoins de liberté. Mais ce comportement peut aussi être sa façon de vous alerter sur une difficulté dont il ne sait pas comment vous parler. Consulter un conseiller conjugal et familial peut vous aider à comprendre les raisons de ce mal-être et à trouver comment aider votre enfant.