Comment (bien) choisir sa conseillère conjugale et familiale ?

Comment (bien) choisir sa conseillère conjugale et familiale ?

Je vois 2 grands critères à examiner :

– la compétence de la professionnelle,

– votre compatibilité.

Car la professionnelle peut être très compétente mais ne pas vous convenir, l’inverse étant moins fréquent 🙂

> Sa compétence résulte de :

– sa formation (initiale et continue),

– son expérience (professionnelle et de vie),

– son état physique et psychique (énergie, disponibilité),

– sa posture (capacité à entendre ses clients, à construire avec eux un contexte permettant de faire apparaître les solutions).

Vous pouvez tout à fait interroger une professionnelle sur sa formation (la formation au conseil conjugal et familial est encadrée par un arrêté du ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale et dispensée par 6 organismes agréés) et son expérience, souvent mentionnées sur ses supports de communication. Vous trouverez sur les sites de l’Association nationale des conseillers conjugaux et familiaux et de Coopleo.care les conseillers conjugaux et familiaux adhérents, donc formés, de votre région.

> C’est avec votre sensibilité, vos « antennes », votre « feeling » que vous allez évaluer votre compatibilité. Elle se compose de la confiance que vous allez pouvoir lui faire, la sécurité que vous ressentirez à vous livrer, l’intérêt que vous trouverez à ses questions, commentaires, propositions… Si vous consultez en couple ou en famille, c’est important que vous teniez compte de tous les ressentis et décidiez ensemble d’engager un travail avec cette professionnelle.

C’est pendant l’appel téléphonique pour prendre rendez-vous, ou au cours du premier entretien que vous allez vérifier cette compatibilité. Il y a aussi la possibilité, comme je le propose, d’un court entretien d’essai en visio.

N’hésitez pas à dire franchement vos réticences s’il y en a, sans avoir peur de blesser : la professionnelle compétente est capable d’entendre qu’elle ne peut pas convenir à tout le monde. Et vous pourriez même lui rendre service en lui indiquant ce qui ne vous convient pas 🙂

> Ça vous dirait de me raconter, à nj-ccf@zaclys.net, comment vous avez fait ou comment vous feriez pour bien choisir votre professionnelle de l’accompagnement (CCF, psychologue, thérapeute individuel, de couple ou de famille…) ? Merci d’avance !

Crédit photo : Alex Green

Difficile de parler de la mort… Et si on l’écrivait ?

Difficile de parler de la mort… Et si on l’écrivait ?

Atelier d’écriture sur le thème de la mort

Animé par Sandra Rolland, accompagnante funéraire, et moi-même

Le jeudi 27 février 2025 de 18h30 à 20h30 à Plérin (lieu communiqué aux inscrit.es)

Apportez votre matériel d’écriture, nous fournissons consignes, contexte bienveillant et boissons chaudes !
Possibilité de prolonger l’atelier par un repas partagé pour celles/ceux qui le souhaitent.

Participation : 25 € / personne
Offerte à 1 personne inscrite ayant aimé, commenté et partagé l’information sur Facebook, par tirage au sort le jour de l’événement.

Inscription et renseignements au 07 68 07 29 68 / nj-ccf@zaclys.net ou 06 24 21 37 45 / sandra@mesfunerailles.com

Être ou ne pas être en couple : pourquoi ? comment ?

Être ou ne pas être en couple : pourquoi ? comment ?

C’était le thème de l’atelier du partage de la boulangerie Hier et deux mains de Lanrodec que j’ai eu le plaisir d’animer mardi 28 janvier 25.

Les cartes Dixit, merveilleux outil que j’utilise souvent en thérapie, ont permis d’explorer ce que les un.e.s et les autres mettent derrière ce vaste thème du couple.

Et un récent article de Politis sur « le couple hétéro, aspirateur à temps libre », est venu nuancer les nombreuses données selon lesquelles être en couple est bon pour la santé.

https://www.facebook.com/boulangerie.hieretdeuxmains

https://www.politis.fr/articles/2024/12/societe-charge-mentale-le-couple-hetero-aspirateur-a-temps-libre/

https://www.psychologies.com/couple/vie-de-couple/bienfaits-mariage-sante-583416

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Vous voulez le faire savoir, pour que d’autres personnes, couples, familles puissent atteindre, eux aussi, les changements qu’ils souhaitent ?

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et je l’ajouterai (avec votre prénom seulement, ou un pseudo si vous préférez) aux avis déjà présents sur ce site, en bas de la page d’accueil.

Quelques idées pour rédiger votre avis…

Vous êtes-vous senti.e bien accueilli.e lors de votre prise de rendez-vous ?

Vous êtes-vous senti.e entendu.e / compris.e / soutenu.e / accompagné.e / lors de nos séances ?

Notre travail vous a-t-il permis de :

– mieux vous comprendre ?

– changer votre regard sur votre situation, votre conjoint.e, votre famille… ?

– retrouver de l’espoir, de la confiance, de l’énergie, du désir, de l’élan… ?

– créer les changements que vous souhaitiez dans votre vie, votre relation ?

Recommanderiez-vous à un.e proche, une connaissance, de venir me consulter ?

Pour toute la communauté, un grand merci à vous !

crédit photo : Fauxels (pexels)

Comment t’aimer, toi et tes enfants ? Le défi de la famille recomposée (C. Fauré, 2014)

Comment t’aimer, toi et tes enfants ? Le défi de la famille recomposée (C. Fauré, 2014)

« Les enfants ne doivent avoir aucun doute sur l’alliance des parents en matière d’autorité et de discipline, même s’ils font tout pour mettre à mal celle-ci. Ils doivent sentir que la priorité est donnée à la relation de couple et que, quoi qu’ils fassent, ils ne parviendront pas à la déstabiliser. Comme le rappelle la psychanalyste Catherine Audibert, « il est nécessaire de créer un mariage autour duquel les enfants s’organisent, plutôt que de créer un mariage qui s’organise autour des enfants » (« Le complexe de la marâtre », Payot, 2007). »
C’est Christophe Fauré qui l’écrit dans « Comment t’aimer, toi et tes enfants ? Le défi de la famille recomposée » (Albin Michel, 2014), ouvrage que je trouve assez pratique et complet, en ce qu’il fait le tour des points de vue des parents, beaux-parents, enfants et ex-conjoints.
Cette priorité donnée au couple, alors qu’elle va en effet constituer le socle sur lequel enfants et parents vont pouvoir restaurer leur confiance dans les relations amoureuses et familiales et poursuivre leur développement sereinement, elle ne va pas de soi : les parents, copieusement ébranlés par une séparation parfois conflictuelle, inquiets d’en rajouter dans la barque émotionnelle et de perdre le lien avec leur progéniture, la « défendent » parfois ardemment contre les « attaques » supposées du/de la nouveau/nouvelle conjoint.e, ruinant d’avance sa légitimité de beau-parent. C’est souvent le cas lorsque la « recomposition », à savoir l’emménagement sous le même toit des nouveaux conjoints et de leurs enfants, intervient un peu trop tôt, avant que le couple soit suffisamment solide et au clair sur son projet éducatif commun. C’est un autre des conseils que C. Fauré dispense dans ce livre : avancer à petits pas et être patient.e. S’engager dans une nouvelle vie commune, avec le « choc des cultures » de 2 familles qui ont vécu avant de se rencontrer, est en effet un sacré pari, qui peut être soit très épanouissant pour tous, soit épuisant et mener à une nouvelle séparation, selon qu’il sera bien préparé ou non. Cette phase de construction du projet familial, après la rencontre et les premiers temps si particuliers et intenses d’un nouvel amour, est cruciale pour la réussite de la recomposition. Elle peut utilement être accompagnée par un.e professionnel.le du couple et de la famille si certains points s’avèrent trop délicats à discuter à deux.